Le Parti libéral maintenant dirigé par Michael Ignatieff a choisi d'appuyer le nouveau budget conservateur. C'était une décision évidente, qui satisfait à la fois les objectifs politiques du parti et les intétêts supérieurs du Canada.
On remarque cependant que c'est exactement la même décision qu'avait prise Stéphane Dion plusieurs fois l'année dernière. Les médias y avaient alors vu une preuve de faiblesse et d'un manque de leadership.
La superficialité des médias est quand même flagrante: leur réaction ne dépend pas du message mais du messager.
Et encore, parfois, ils parviennent même à se passer du messager pour se fier uniquement à leur imagination. C'est le cas d'Alain Dubuc, le ô vénérable et respecté journaliste de la presse qui écrivait ce matin que les déficits ne sont pas dans les «pas dans les gènes» des Conservateurs. Quelqu'un devrait faire remarquer à M. Dubuc que, hormis les budgets flaherty
des deux dernières années hérités de Paul Martin, le dernier surplus conservateur remonte à l'année 1912.
Bien sûr, ce surplus était lui aussi hérité... de Wilfrid Laurier. Il n'avait fallu que 18 mois aux Conservateur de Robert Borden pour le gaspiller.
Wednesday, January 28, 2009
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