Friday, December 18, 2009

Les drones piratés

Un article assez stupéfiant dans Le Monde qui raconte l'apparition en Irak d'un programme permettant de capter les images numériques transmises par les drones de l'armée américaine à leur poste de commande.

Le coût du programme: 26$!

Thursday, December 10, 2009

Le sénat sert bien à quelque chose

J'ai toujours défendu l'importance du sénat; cet article montre bien pourquoi.

http://www.theglobeandmail.com/news/politics/liberal-senate-alters-key-tory-crime-bill/article1395268/

On sait depuis longtemps que les peines d'emprisonnement minimales ne réduisent pas le taux de criminalité. Elles ont plutôt l'effet de surcharger le système carcéral. Or jamais un politicien élu n'aurait osé modifier un projet de loi anti-drogue pour en enlever les peines d'emprisonnement minimales. Seul nos sénateurs, n'ont pas les mêmes contraintes politiques, peuvent prendre ces décisions qui servent le mieux l'intérêt national.

Les Sénateurs n'ont de comptes à rendre à personne, et c'est bien leur utilité. Ils n'auront jamais un poids politique équivalent à celui de leurs collègues députés, mais s'ils empêchent des projets de lois périlleux de voir le jour, ils auront rempli leur fonction.

Sunday, December 6, 2009

The Globe

The Globe and Mail, Canada's self-styled newspaper of record, has just published an editorial calling for 'a new national project: to make Canada a clean-energy superpower.'

So the Globe believes we should become a Green super power. Good idea, but how? Well, while there are many steps to reducing carbon emissions, everyone agrees on the necessity of attaching a price to carbon. A carbon tax, in other words.

That's what Stéphane Dion wanted. That's what Stephen Harper campaigned against. But who did our newspaper of record endorse in last year's election campaign? Steven Harper.

Tuesday, December 1, 2009

Échec au Président

Hier matin, Barack Obama a annoncé l'envoi de 30 000 troupes américaines supplémentaires en Afghanistan qui s'ajouteront aux 70 000 déjà présentes. Il y aura ainsi plus de soldats américains en Afghanistan qu'il y en avait de russes dans les années 1980s.

C'est sans compter la mince affaire de l'Iraq, où 130 000 soldats américains sont stationnés. En tout, environ 230 000 soldats américains, soit le sixième des effectifs de l'armée, sont engagés en situation de guerre en Iraq ou en Afghanistan.

Plus tôt cette semaine, Mahmoud Ahmadinejad a révélé son intention de construire dix nouvelles centrales nucléaires en Iran. Historiquement, la planète pouvait compter sur les États-Unis pour surveiller les régimes totalitaires agressifs de ce type. Cela risque de ne plus être vrai.

La capacité d'action (de réaction, plutôt) de l'armée américaine souffre de son embourbement en Iraq en en Afghanistan. Si jamais l'Iran tentait de mettre en place un programme nucléaire, l'armée américaine serait incapable de l'en empêcher, pour des simples raisons d'effectifs et d'argent. Tout ça, Ahmadinejad le sait très bien. En s'obstinant à saigner ses troupes en Afghanistan en les mettant à la poursuite de fantômes, Obama donne carte blanche à un tyran fou à la tête d'un pays de 70 millions d'habitants.