Saturday, October 27, 2007

Disgrace

Defense Minister Peter MacKay has been struggling for the last two weeks with his NATO partners to secure helicopters to transport Canadian troops in Kandahar.

You'd think that it would be a relatively straighforward thing to find. After all, there was unanimous consent from NATO countries to undertake this mission into Afghanistan, and a few pilots and helicopters are hardly what you would call a big commitment.

Yet after two NATO meetings, it appears that Canada will have to rent from the Russians. Both the French and the Germans armies possessed exactly the right equipment, but it was just... impossible.

You know, I find this absolutely scandalous. I mean here are two countries who each have armies among the largest in the world, and they can't even lend us a few helicopters. The majority of Canadian deaths in Kandahar are due to roadside bombs, a threat that could be overcome with helicopter transport. But that just isn't enough.

When the Europeans needed help in the two world wars, Canada was there from day one with hundreds of thousands of men. Yet when Canada needs help in Kandahar, a few helicopters are too much to ask for.

Maybe Merkel and Sarkozy should stop parading around the world as the defenders of morality and human rights and help the allies who fought twice for democracy in Europe.

Sunday, October 21, 2007

Time For Clarity

Ever since the PQ first took power in 1976, we have seen a constant pattern in Quebec politics: the separatist PQ demands more powers from the federal government and the federalist Liberals attempt to appease “soft” nationalists by embracing the weakest demands. This is how a correction of the fiscal imbalance and the limitation of the federal spending power, two recent examples among many, have come to be unanimously demanded by the Quebec National Assembly.

Usually, the federal government ends up giving in. It can often take a few years, but as Stephen Harper has demonstrated, the potential vote gains in Quebec are usually enough to persuade Prime Ministers accept the province’s ever increasing demands.

This was all fine in Levesque era when PQ was really only trying to restore equity and protect the French language; but now, we’re into constitutions and citizenship.

Both the ADQ and the PQ, who together hold a majority in the National Assembly, want Quebec to possess its own constitution, and earlier this week, PQ leader Pauline Marois outlined her plans for a Quebec citizenship based partly on knowledge of French.

The federal government needs to draw the line once and for all. It shouldn’t set out to crush Quebecois pride, but clearly define which demands are acceptable within the realms of the Canadian federation and which would require full separation.

Tuesday, October 16, 2007

Multiculturalisme

Depuis l’ouverture de la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables, la guerre ouverte est déclarée par les Quebecois au multiculturalisme Canadien. Celui-ci s’opposerait au désir des Québecois de former une société laïque et inclusive fondée sur la primauté du français dans la province.

Le multiculturalisme a bien ses défauts, et je vois comment cette vision d’un Quebec laïc et francophone pourrait plaire à beaucoup de citoyens. Cependant, il serait d’abord judicieux de jeter un coûp d’oeuil aux pays où cette vision a été mise en pratique.

Pour ne pas trop compliquer, prenons simplement les Etats-Unis et la France.

Aux Etats-Unis, pays du melting-pot, la soupe est loin d’être diluée! L’état est divisé entre les evangeliste qui tentent de convertir les non-adeptes pour preparer le second avenèment du christ, et les laiques militants comme les employes municipaux de la ville de Boston qui ont renommé le traditionel « sapin de noel » en « sapin des fetes ». Et en ce qui concerne l’intégration, le tableau est encore plus norci. J’ai conversé l’été passé avec un jeune américain d’origine Coréenne. Il se disait, Americain de naissance, mais coréen de Coeur. Pour un melting-pot, c’est à revoir.

En France, la situation est encore pire :. Des millions d’immigrants sont marginalisées et obligés de s’installer en masse dans les « cités » de Paris et Lyons où le taux de chomage flotte autour des 20%. Il suffit de penser aux émeutes de 2005 pour constater le résultat! Le plus curieux dans to ça, c’est que le pays continue à être souvent pris en exemple par les « anti-multiculturalistes » Québécois, qui admirent sa laïcité est sa langue.

Churchill a dit que la démocratie est le pire système, excepté les alternatives. Moi je dis : « de même pour le multiculturalisme ! »

Friday, October 12, 2007

A Few Suggestions

Heading towards Harper’s Tuesday evening speech from the Throne, here are a few things Dion should keep in mind.

-Harper is nearing majority territory. One poll put him at the mythical 40% mark, enough to form a majority government. He will no doubt try to engineer his own defeat.

-He will most probably announce Canada’s withdrawal from the Kyoto protocol. Dion’s best counter move is to admit tomorrow that Canada won’t meet its obligations and to follow-up the same day with Michael Ignatieff’s environment platform, which would meet Kyoto a year late but make up for lost time in the years following.

-He may pledge to limit the Federal spending power. This is bad for Canada and Dion should oppose it. Alberta and Quebec will be outraged, the few losses that the Liberals would sustain in their Francophone Quebec seats would be made up by gains in Ontario and in the Maritimes.

-When Harper was in opposition, he once had his backbenchers abstain from a confidence vote to keep the government alive while still voting against it. Unless Harper vows to limit the federal spending power in which case Dion could win an election, Dion ask his backbenchers to skip the vote.

Monday, October 8, 2007

Franco-Ontariens

J’ai promis dans mon précédent message d’émettre quelques commentaires sur l’article que j’ai écrit pour le journal de mon conseil scolaire sur le rassemblement franco-ontarien du 25 septembre.

Parlons alors de fierté.

La fierté franco-ontarienne est un sentiment bien vivant qui anime une majorité de francophones en Ontario. C’est la fierté d’avoir une langue commune, une histoire riche et une culture epanouie. C’est une fierté forte et saine, et pour beaucoup de francophones vivant en Ontario dont moi-même, c'est quelque chose de naturel.

La manifestation organisée le 25 septembre à l’école Charlotte-Lemieux a fourni aux jeunes franco-ontariens de la ville d’Ottawa l’occasion de célébrer leur culture et leur fierté. Elle est due au travail et dévouement du comité organisateur composé de membres du Conseil scolaire et de professeurs. Ceux-ci ont donné de leur temps pour permettre aux élèves de fêter leur fierté franco-ontarienne et ont fait preuve d’une très grande générosité.

Mais, sans rien enlever au dévouement des organisateurs, est-ce vraiment leur rôle? Est-ce vraiment le rôle de l’école de promouvoir activement la fierté franco-ontarienne?

Certains diront que oui ; que l’école française a le mandat de défendre l’identité francophone en Ontario ; que si l’école ne la défend pas, cette identité se perdra. La position se tient. Il suffit de faire un tour à Edmonton ou à Winnipeg et de visiter les quartiers dits « francophones » pour voir ce qui pourrait arriver à la langue française si celle-ci n’était pas protégée par l’état.

Cependant, d’autres diront que non; qu’une prise de position de l’école en faveur d’une identité particulière enfreint l’un des principes fondamentaux de la vie en démocratie : la neutralité de l’état. Cette position aussi se tient. Sans cette neutralité de l’état, nous ouvririons la porte à toutes sortes de conflits identitaires et ethniques. En effet, si les écoles françaises peuvent activement promouvoir l’identité franco-ontarienne, qu’est-ce qui empêche les écoles anglaises de promouvoir l’identité canadienne anglaise, ou les écoles catholiques de promouvoir l’identité catholique. Vous imaginez dans la une du journal /11 000 élèves catholiques assistent au dévoilement d’une croix de 12 mètres de haut dans la cours de l’école Immaculata /ou /11 000 //é//lèves Anglophones se rassemblent pour chanter leur hymne national: It’s our home. /Aïe...

J’aimerais proposer une troisième voie. Une voie qui tient compte des préocupations des deux groupes et défend la langue française tout en respectant la neutralité de l’état.

Il est clair que le français en Ontario est en voie de disparition. Avec chaque nouvelle génération, la population francophone s’amoindrit de façon significative, si bien que dans une centaine d’années, la langue aura sans doute disparue. Mais ceci-dit, la solution prônée par le conseil scolaire –la glorification répétée de l’identité franco-ontarienne- est contre productive. Elle crée une identité fictive basée sur des préjugés et la rancune sans s’adresser au vrai problème : la disparition de la langue française on Ontario.

L’objectif n’est pas de défendre l’identité franco-ontarienne mais de defendre le français. C’est la langue qui fait des franco-ontariens un peuple distinct, et non pas les combats du géant Joe Montferrand ou SOS Monfort.

Au lieu de chanter l’identité franco-ontarienne, chantons la langue française. Découvrons la beauté de notre langue, l’histoire de notre langue, les maîtres de notre langue. Valorisons le bien dit et le bien écrit, attaquons-nous à la mauvaise syntaxe, à la mauvaise orthographe.

Ce n’est pas grace à un drapeau blanc-vert que les jeunes franco-ontariens choisiront d’enseigner le francais à leurs enfants. Mais si ceux-ci apprennent à le maîtriser, le respecter et l’admirer, ils ne pourront se priver de transmettre ce trésor à la prochaine génération.

Moi, je veux que le Franco-ontarien devienne un ontarien francophone.

Sunday, October 7, 2007

Thursday, October 4, 2007

Article

Voici un article que j'ai écrit pour le journal de mon conseil scolaire. La date de parution n'est fixé qu' à la mi octobre, donc prière de ne souffler mot de ceci à personne. Motus et bouche cousue!

Je vous ferai parvenir mes commentaires dans mon prochain message.


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Le 25 Septembre dernier, plus de 11 000 élèves francophones de la région de la capitale nationale se sont rassemblés à l’école élémentaire Charlotte-Lemieux pour célébrer le devoilement du cinquieme Monument de la Francophonie d’Ottawa. Ensemble, ils ont surpassé le record du plus grand rassemblement franco-ontarien qui avait été précédemment fixé au cours de la campagne SOS Monfort. Un gigantesque drapeau blanc-vert de 5 mètres par 15 flotte maintenant dans l’enceinte de l’école Charlotte-Lemieux et rapelle cette journee magique où des jeunes venus de partout dans la ville ont fêté la présence francaise en Ontario.

Toute la matinée, ils ont chanté, dansé leur identité au rythme de la musique de SWING, ZPN, des Tambourinaires de Burundi - Club Remesha et de Brian St-Pierre. Ces artistes francophones engagés étaient venus soutenir la fiérte des étudiants, et ont monté un spectacle excitant qui a donné à la manifestation une veritable vigueur et energie. Plusieurs chorales d’élèves sont aussi montées sur la scène pour interpréter des chansons populaires franco-ontariennes.

A onze heures pile, la musique s’est interompue pour cèder la place au directeur de l’école Charlotte-Lemieux. Celui-ci à parlé de l’importance fondamentale de la culture francophone en Ontario et a exprimé sa profonde joie d’avoir devant lui une foule si nombreuse. D’autres membres distingués de la communauté franco-ontarienne sont aussi passés au micro, avant de laisser la scène libre à un O’Canada général. Puis, enfin, ce fut au tour de Notre Place, l’hymne national franco-ontarien. C’est sur sa musique que le gigantesque trillium vert, le cinquième Monument de la Francophonie d’Ottawa, a été hissé au sommet de son mat de 24 mètres sous les regards émus de la foule.

-«On [a] démontré que la communauté franco-ontarienne [est] autant capable de se rassembler pour protester, comme elle l’a fait pour Montfort, que de se rassembler pour célébrer» s’est exclamé sur le coup Alain Vachon, President des Monuments de la francophonie.

-«La ténacité des Franco-ontariens, leur vigueur et leur détermination constituent un exemple pour l’ensemble des Québécois et des francophones du pays.» a ensuite affirmé le ministre des Affaires intergouvernementales du Québec. Benoît Pelletier, dont le ministère a defrayé les coûts du transport par autobus des élèves.

Le rassemblement a été cloturé à treize heures sous une mélodie de SWING. Ravis par leur matinée, les élèves ne tenaient tous simplements plus en place.

La rassemblement a été diffusé sur Rogers Cable et a fait la une du Droit. Par leur énergie et leur dévouement, les jeunes ont reitérés leur ferme intention de maintenir la flamme francophone vivante en Ontario.