Les choses vont mal pour les libéraux au Québec. Le parti stagne dans les sondages, la machine électorale est en pièces, le chef est impopulaire et le parti manque d’argent. Si la situation se maintien, on peut exclure dès maintenant la perspective de gains libéraux dans la Belle Province.
Beaucoup de voix se sont élevées cette semaine pour critiquer le leadership de Stéphane Dion et de sa lieutenante québécoise, la Sénatrice Céline Hervieux-Payette. D’abord, c’était le vice-président anglophone Steve Pinkus qui qualifiait publiquement l’aile québécoise du parti de « famille dysfonctionnelle » et sommait Stéphane Dion de venir « brasser les choses. » Puis, c’était au tour de l’ancienne ministre libérale Liza Frulla de miner le leadership de Dion en affirmant qu’il « manquait d’instinct politique. » Et maintenant, il y a cet ex-candidat dans le château-fort bloquiste de Joliette, Pierre-Luc Bellerose, qui affirme avoir des appuis au sein du parti pour dépouiller le chef libéral de sa carte-membre en faisant appel à l’article (3.7.1) de la Constitution libérale.
On peut comprendre que les militants soient fâchés, mais là, c’est du suicide. Comme le rapellait Denis Coderre (et je prends la peine de le citer parce que c’est l’une des rares fois où il aura dit quelque chose de pertinent) : « On a un chef, il va être là à la prochaine campagne électorale. Il faut commencer à être loyal envers le parti. » En effet!
Stéphane Dion n’ira nulle part avant la prochaine élection. Les militants du parti ont donc intérêt à travailler avec lui plutôt que de le brûler à petit feu. Et qui sait; s’il obtient l’appui de toute la machine électorale, peut-être même qu’il réalisera quelques gains.
No comments:
Post a Comment