Ok, c’est terminé, les Français ont voté. Plus que trois autres élections (2 tours de législatives et 1 autre de présidentielle), et leur sort sera de nouveau fixé pendant cinq longues années.
Comme l’a si bien dit Jamel Debouze, ils ont maintenant le choix entre « Cendrillon et Joe Dalton ». L’un est un petit homme malhonnète et avide de pouvoir, l’autre est une jolie femme qui ne sait que faire sauf sourire. Les deux semblent avoir suivi les cours d’économie du Schtroumpf Financier.
Le pire, c’est qu’il y avait un candidat crédible, François Bayrou, qui semblait vouloir s’attaquer de façon responsable au piètre état de l’économie. Un candidat qui ne proposait pas de combattre le chômage en allongeant la journée de travail ou la dette en augmentant les dépenses. Mais pour le Français moyen qui vote (car les jeunes des banlieues ne votent pas), 9% de chômage et une dette de 1200 milliards d’euros, c’est moins important qu’une retraite à 55 ans et un emploi à vie.
C’est malheureux, mais il faut le dire : « Français, vous n’avez rien compris ».
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