Peu après, un autre citoyen disant s’appeler Carlus a plaidé pour que la societé quebécoise refuse le port de tous signes religieux jugés discriminatoires envers les femmes, comme la burqa ou le niqab. Sa remarque a suscité l’attention du coprésident Bouchard, qui est alors intervenu dans le débat. Celui-ci a relaté avoir rencontré plusieurs femmes musulmanes disant porter le voile de façon volontaire. Mais un membre de l’auditoire a alors lancé à Bouchard « vous en avez rencontré combien? ».
Dans le ROC, on marche dans le sens inverse.
Récemment, le Chef du Parti Progressiste Conservateur en Ontario, John Tory, a proposé de financer les écoles religieuses avec l’argent du trésor public. L’idée a été plutôt mal accueillie, mais le simple fait qu’il ait cru pouvoir en tirer du capital politique en dit long.
De plus, les milieux médiatiques se sont immédiatement rangés de son côté dans des articles comme « make room for the spiritual in educating our young » de Sheema Khan du Globe. Dans La Presse, les titres sont plus du genre « le droit de dire que c’est nono » comme une chronique de Patrick Lagacé que j’ai lue aujoud’hui. Pour vous en donner une idée, le journaliste Québecois affirmait entre autres choses que « Je crois qu’une musulmane a le droit de le porter, son hijab, son niqab. Elle peut même porter la burqa, si ça lui chante. Mais je revendique le droit de dire que c’est nono. »
Quand on parle d’une divergence...
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