Thursday, August 12, 2010

Microéconomie

En annonçant la nouvelle orientation de mon blog, j’ai pris soin de préciser que je toucherais à plusieurs sujets différents. Or jusqu’à présent, j’ai surtout fait des critiques de livres. Il est temps d’apporter du neuf. J’ai donc décidé de consacrer ce billet à la microéconomie!

Je dois commencer par un aveu. Mes connaissances en microéconomie remontent à hier soir. Je viens à peine de terminer le premier chapitre d’un manuel d’introduction et il s’agit donc pour moi, en rédigeant ce message, de consolider mes nouvelles connaissances en les partageant avec vous.

L’économie, telle que je la conçois jusqu’à présent, s’intéresse aux mécanismes qui régissent la distribution des ressources rares dont disposent les individus et les sociétés. La microéconomie place l’individu au centre de son étude. Elle cherche à comprendre comment une entité indépendante (un consommateur, une entreprise) dispose des ressources auxquelles elle a accès de façon à en tirer un bénéfice maximum. La macroéconomie s’intéresse plutôt aux phénomènes de groupe. Elle étudie l’impact de mesures communes (hausse des taux d’intérêts, baisse du niveau d’imposition) sur les collectivités. La microéconomie est évidemment une science vaste, mais qui repose, selon mon manuel, sur les trois concepts suivants.

L’optimisation : Les ressources sont limitées et l’individu choisit donc celles dont il a le plus besoin. Il cherche évidemment à trouver la combinaison optimale, c'est-à-dire celle qui lui apportera le plus grand bien-être. Par exemple, un écolier qui dispose de cinq dollars pour s’acheter des friandises cherchera à trouver la combinaison de chocolats, bonbons et fruits secs qui lui procurera le plus grand plaisir gustatif. Mais évidemment, il ne peut dépasser ses cinq dollars : c’est cette contrainte qui fait le problème économique. L’optimisation, en économie, est toujours restreinte. (C’est pourquoi on parle d’optimisation restreinte)

L’équilibre : Lorsque, à un prix donné, l’offre et la demande sont égales, ont dit que le système économique est en état d’équilibre. Cela signifie que l’offre, la demande et le prix par unité resteront constants jusqu’à ce qu’un événement extérieur vienne perturber le système, qui cherchera alors à se rééquilibrer. À chaque prix correspondent une offre et une demande. Par exemple, il y a très peu d’entreprises qui seraient prêtes à nous vendre des voitures à 1000 $, mais beaucoup de consommateurs qui auraient envie d’en acheter. De même, il y a beaucoup de concessionnaires qui aimeraient nous vendre des Honda à 100 000 $ pièce, mais peu de gens seraient assez dupes pour les acheter.

L’analyse statique : Lorsqu’un phénomène extérieur vient modifier l’offre ou la demande, l’équilibre initial du système économique est perturbé. Le système trouve donc un nouveau point d’équilibre, en fonction de la modification de l’offre ou la demande. Or, dans les cas (habituels) où la perturbation modifie l’offre sans toucher la demande, ou modifie la demande sans toucher l’offre, il devient possible de comparer les systèmes économiques avant et après la perturbation pour en tirer certaines conclusions qu’il m’est impossible, là où j’en suis dans ma découverte, de développer. C’est ce qu’on appelle l’analyse statique.

No comments: