Bien que j’habite à 6 000 kilomètres de l’Amérique du Nord, je suis pourtant la LNH de près. Bon, je ne regarde plus la Soirée du Hockey les samedis soirs, mais je vérifie quand même les résultats des parties plusieurs fois par semaine.
Je trouve vraiment que le lockout a fait le plus grand bien à la ligue. Il a donné l’occasion aux dirigeants de rénover le jeu et de contrôler les salaires. Il faut dire qu’ils en avaient rudement besoin. Les gens étaient tannés d’assister à des parties se terminant en bagarres générales par des scores de 0-0. De plus, l’incident Bertuzzi avait souligné l’importance d’éliminer la violence excessive sur la patinoire.
Pendant les 18 derniers mois, nous avons eu la chance d’assister à un spectacle de toute première catégorie. Un hockey de finesse, de vitesse et de talent. Un hockey ne tolérant aucune conduite anti-sportive.
Mais bon, toute belle chose a une fin, et l’incident qui a mit fin à cette période de beau hockey c’est produit avant-hier. Dans une partie opposant les Rangers aux Islanders de New-York, Chris Simon, un joueur des Islanders, c’est vengé d’un plaquage cuisant en tapant sur un adversaire avec son bâton. Evidemment, le comité disciplinaire de la ligue a imposé des sanctions: 25 matchs + amende, mais étaient elles vraiment à la hauteur du délit?
Simon a mis la vie de son adversaire en péril, et il reçoit 25 matchs et une amende. C’est minable! La ligue nationale a raté une occasion en or de montrer sa volonté d’éradiquer la violence excessive de la patinoire en condamnant ce joueur à une interdiction a vie de jouer dans la LNH. Cela peut paraître excessif, mais bon dieu, Simon aurait pu tuer son adversaire. Si cela c’était produit dans la rue, il aurait probablement été condamné par un tribunal à une peine d’emprisonnement, alors une interdiction de jouer dans la LNH, c’est en réalité très peu.
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